Mieux gérer le parcours du patient est un impératif (Le Monde)

Marc-Olivier Bévierre, Le Monde En quête d’une plus grande qualité des soins mais aussi d’économies, les autorités de santé s’intéressent de plus en plus à “l’avant” et “l’après”. Autrefois, on allait chez le médecin lorsqu’on était malade, on repartait avec un traitement et on espérait être tranquille le plus longtemps possible! On voit aujourd’hui les limites de cette approche, et on s’est rendu compte qu’intervenir en amont (dépister, intervenir dès les premiers signes de la maladie) mais aussi en aval (adapter les traitements, prévenir les rechutes) est souvent bien plus important, plus efficace, et plus économique.

“Mieux vaut prévenir que guérir”, dit l’adage, qui ne croit pas si bien dire. Dans le diabète par exemple, on sait que le suivi rigoureux et régulier du taux de glycémie est fondamental pour la survie du patient et pour son état de santé général. En psychiatrie, le taux d’hospitalisation est divisé par deux si le patient prend son traitement régulièrement et si on l’aide à anticiper ses crises.

Les même principes s’appliquent dans toutes les maladies chroniques: asthme, hypertension, sclérose en plaques, cancer,… Tout le monde s’accorde aujourd’hui pour dire que la bonne gestion du parcours de soins est une des clés de la qualité des soins, mais aussi de la pérennité de notre système de santé.

Facile à dire, mais pas forcément très simple à réaliser en pratique, car de nombreuses questions se posent: comment partage-t-on les données de santé du patient, qui y a accès? Qui est en charge de la coordination globale du parcours de soins et comment se fait-il rémunérer pour cela? Dans les pays où ce sont des assureurs privés qui payent, ces questions-là ont trouvé des réponses depuis longtemps. En France, notre Sécurité Sociale, qui autrefois remboursait tout sans discuter, a maintenant compris que c’est là que résidait une des clés de sa survie… Reste maintenant à mettre en œuvre les solutions à grande échelle.

CEPTON soutient le développement des biotechnologies en France

Les entreprises de biotechnologies, portées de plus en plus par des ingénieurs à la formation généraliste, offrent des perspectives de croissance et d’emploi majeures en France A l’occasion de ses 10 ans, XMP-Biotech, (association des ingénieurs de Polytechnique, de l’Ecole des Mines et de ParisTech travaillant dans les biotechnologies), organise le 17 mars prochain, avec le soutien du laboratoire PIERRE FABRE et du cabinet de conseil CEPTON Strategies, un colloque qui présente les grandes réussites du secteur et ses perspectives. L’objectif est notamment d’inviter les jeunes générations d’ingénieurs à saisir les opportunités de carrières et d’entrepreneuriat : ” de la start-up à la multinationale, les biotechnologies, industrie des ingénieurs du 21ème siècle, constituent un gisement d’emploi majeur pour les 50 ans à venir”, précise Marc-Olivier Bévierre, président de XMP-Biotech.